ablutionner

⇒ABLUTIONNER, verbe trans.

1. Emploi trans. Laver :

• 1. Et lui (le petit cheval) il remue la queue, content d'être lavé, et, baissant sa longue lippe sur le lad qui l'ablutionne, il lui fait des chatouilles dans le cou.

H. DE MONTHERLANT, Service inutile, 1935, p. 145.

2. Emploi pronom. S'ablutionner. Se laver, faire ses ablutions :

• 2. Arnold Bennett (...) écrit sans s'arrêter chaque jour de six heures du matin à neuf heures, puis passe dans le cabinet de toilette, s'ablutionne et ne pense plus à son travail jusqu'au lendemain matin.

A. GIDE, Journal, 1912, p. 378.

Étymol. — Dér. de ablution « action de se laver ».

HIST. — Néol. d'aut. attesté pour la 1^re fois en 1912 (cf. ex. 2) et qui compense la perte de abluer (cf. hist. a), mais reste rare (dans la docum., 2 attest. seulement au XX^e s., cf. sém.).

STAT. — Fréq. abs. litt. :1.

ablutionner [ablysjɔne] v. tr.

ÉTYM. 1866, P. Larousse; de ablution.

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♦ Littér. Laver; soumettre à des ablutions (une personne, un animal). — Pron. || S'ablutionner. — Au p. p. :

0 Daria demeure lointaine et inaccessible, même quand elle répond aux questions de Poupée, maintenant rafraîchie et ablutionnée (…)

J.-R. Bloch, Sybilla, p. 236.

Encyclopédie Universelle. 2012.